Deux diplômes et deux médailles récompenseront ses
différents travaux notamment sur les cycles
lors des expositions de 1854 et 1855. En 1860, le décès de son épouse lui laisse une
aisance financière suffisante pour
se consacrer à a passion : faire voler un « plus lourd que l’air ».
    Il « monte à Paris » et rencontre les membres fondateurs de la « Société
d’encouragement de la locomotion aérienne au moyen
du plus lourd que l’air ». Ce groupe voit le jour en 1863 grâce à Félix Tournachon dit «
Nadar » (photographe et aérostier
auteur de la première photographie aérienne en 1858) et Gabriel de La Landelle
(l’hélicoptère à vapeur qui inspira
Jules Verne pour Robur le conquérant).
    Il y côtoie Ponton d’Amécourt (1er vol d’un hélicoptère à vapeur construit
avec de la Landelle), Dupuis-Delcourt
(aéronaute spécialiste grappes de ballons) et un grand rêveur nommé Jules Verne qui
transforme ses songes en romans
(de Louvrié est cité à deux reprises dans Robur le conquérant). Il rencontre aussi Jacques
Babinet
(Astronome et mathématicien), qui étudiera ses brevets en présentant un rapport très
positif à l’Académie des sciences.
Charles de Louvrié, inventeur de génie a donc été un visionnaire, un précurseur. Il faudra
attendre 70 ans pour avoir
les premiers essais concluants de la pulso-réaction.
Considéré parfois comme
l’inventeur de l’aviation moderne,
il est resté longtemps énigmatique.